Visuel : Collages place de la République, à Paris ©AFP - Amaury Cornu / Hans Lucas
Le consentement pourrait bientôt être inscrit dans la loi, obligeant les agresseurs présumés à apporter la preuve qu’ils ont bien obtenu un accord avant tout acte sexuel. Interception est allé à la rencontre de victimes, d'accusés, et de jeunes, qui découvrent la sexualité et ses limites.
Oui, ou non… Deux petits mots de trois lettres, mais qui changent absolument tout. Cette notion de consentement, plus visible ces 5 dernières années sur fond de mouvement Me too, d’affaires de
viols, et d’agressions, est devenue centrale, avec le procès des viols de Mazan.
La condamnation de Dominique Pélicot à 20 ans de réclusion criminelle, pour avoir drogué et violé sa femme Gisèle pendant dix ans, en permettant à des dizaines d’autres hommes de la violer
également alors qu’elle était inconsciente, a ouvert, de façon inédite, un débat sur le sujet.
Contrairement aux idées reçues encore ancrées dans l’imaginaire collectif, le violeur est rarement un inconnu opérant armé, dans une rue sombre. Dans 90% des cas, l’agresseur connaissait la victime. Dans près de la moitié des cas, l’homme accusé de viol est même un partenaire ou un ex-amoureux. Beaucoup d’agressions ont lieu lors des études supérieures. La zone rouge se situe pendant les trois premiers mois de l’année scolaire universitaire, lors desquels se passent 50% des agressions entre étudiants et étudiantes sur les campus, lieux de vulnérabilité.
Les agressions restent genrées.
91% des auteurs de violences sexuelles sont des hommes.
86% des victimes sont des femmes.
14% de victimes hommes, souvent par d’autres hommes et dans l’enfance
Les victimes estiment à 76% que ces violences ont eu des répercussions plutôt très importantes sur leur santé psychologique et, à 61%, qu'elles ont entraîné des perturbations dans leur vie quotidienne.
Jamais sans mon consentement, un reportage de Sophie Parmentier
Réalisation, Gaétan Kolly
Attachée de production, Martine Meyssonnier
Prise de son, Thomas Robine
Mixage, Cédric Chatelus
Après trente ans de mariage et deux enfants, Miren porte plainte contre son mari pour viols conjugaux répétés.
Entre huis clos intime et processus judiciaire, un récit sous tension qui met en lumière la question du consentement et le rapport au réel de toute une famille.
Grand Prix au festival Séries Mania 2025
Ce court métrage a été produit à partir de la pièce de théâtre du même titre, jouée par Loralee Legault, Jeanne Marquis et Laurence Thérien et créé dans le cadre de Secondaire en spectacle en 2019. « En mouvement, vers une culture du consentement. »
« Le consentement » – 3ème prix ex-aequo du concours #CestOuiOuCestRien avec un scénario original sur la notion de consentement réalisé par des élèves de 4ème du collège de Caraman. Micro-trottoir sur la notion de consentement. Production : NFCA pictures & média Réalisation : Y A M C H I K H R
Cinq ans après
la sortie du livre « Le consentement » de Vanessa Springora, huit ans après Me Too, la notion de consentement est abordée beaucoup plus souvent dans nos discussions, nos débats, et dans
les médias. Mais qu'en est-il concrètement, dans nos vies quotidiennes, nos interactions sexuelles et amoureuses. Nos interactions sociales, tout court ? Alors que l'Assemblée nationale a
récemment adopté un projet de loi introduction la notion de non-consentement dans la définition du viol, et que le Sénat s’apprête à l'étudier, cet épisode d'Un podcast à soi donne la parole à
des femmes, des hommes et des enfants, sur ce que cela signifie, pour elleux, le consentement. Avec : – Les élèves de primaire à Bordeaux, accompagné par l'association Projet Luna (Instagram)
:
/ projetluna – Les groupes
de parole organisés par Marie Charlie Pignon : https://www.mcpfactory.fr/bio-mcp – Les élèves
d'Anaïs – Alexia Boucherie, sociologue : https://www.centreemiledurkheim.fr/no... – Lydia Fenner,
sociologue – Rebecca Lévy Guillain, Sociologue et thérapeute : https://coachingamoureux-sexologue-pa... – Des hommes
accompagnés en groupe de parole par le collectif "Nous sommes" :
/ noussommescollectif Textes et
bibliographie : – Rêves de feu, Françoise D'Eaubonne ; – Le rêve d'un langage commun, Adrienne Rich ; – Insolations, Meryem Alqamar
Les violences sexuelles expliquées aux enfants. "Le Loup" est un outil de prévention contre les violences sexuelles destiné aux enfants et leurs proches ainsi qu'aux professionnels de l'enfance. (A partir de 4 ans) Créé par l'artiste Mai Lan Chapiron et accompagné par le collectif d'associations Prévenir & Protéger et la maison d'éditions La Martinière Jeunesse, cet outil est composé de 4 éléments: -un album illustré dans lequel est inséré un cahier d'accompagnement pour l'adulte rédigé par Coralie Dière, psychologue clinicienne protection de l'enfance. -une chanson -une vidéo de prévention animée -une affiche à télécharger et imprimer Retrouvez l'outil complet sur www.leloup.org Crédits vidéo : Texte et dessins: Mai Lan Chapiron Animation: Cédric Richer Production: Panamæra